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Guillaume JUMEAUX. D’après IPSOS, le 20 juin 2018.

D’après Mintel Global New Product, presque un lancement sur trois de nouvelles boissons ou aliments entre septembre 2016 et septembre 2017 intégrait des messages revendiquant la naturalité, notamment des mentions telles que : “sans additifs”, “sans conservateurs”, “bio”  ou “sans OGM”. A l’heure où la défiance des consommateurs est forte envers l’agroalimentaire, la tendance de la naturalité bat son plein pour rassurer ces derniers sur la sûreté et qualité des aliments et boissons qu’ils achètent.

Pour autant, que signifie « naturel » pour le consommateur ? Voici les résultats d’une enquête IPSOS portant sur 14 002 individus de 28 pays via le panel Ipsos Global Advisor.

Pour les Français, le terme évoque en premier lieu l’absence d’ingrédients artificiels (49 %), mais aussi le caractère sain et non transformé des produits (respectivement 32 % et 37 %). A travers le monde, 52 % des consommateurs associent le terme à des produits sans ingrédients artificiels, 44 % à des produits 100 % issus de la nature et 43 % à des produits sains. D’une manière globale, les représentations sont plus similaires que différentes au sein des différents pays, toutefois on remarque des spécificités locales :

  • 23 % des consommateurs allemands associent le terme « naturalité » à production durable ;
  • 16 % et 13 % des consommateurs d’Arabie Saoudite et de Hongrie voient en un produit naturel, un produit sans allergène (contre 8 % des Français);
  • Respectivement 19 % et 12 % des Serbes associent naturalité à production éthique (contre 9 % en France).

Enfin il semble également y avoir des différences inter-générations et inter-sexes. En effet pour les moins de 35 ans, un produit naturel est plus susceptible d’être bio à 34 % et sans ingrédients artificiels ou non transformés pour 57 % et 27 % des 50-64 ans. Les femmes semblent par ailleurs plus se concentrer sur la nature des ingrédients que les hommes.