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Angéline DUVAL. D’après l’UNSCN, Mai 2018.
Les maladies non transmissibles sont la première cause de mortalité dans le monde. Ces maladies comprennent les maladies cardio-vasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète. La plupart de ces maladies sont dues en partie à la hausse du surpoids et de l’obésité, à une baisse de la qualité des aliments consommés, et paradoxalement également à la dénutrition. Aujourd’hui, près d’une personne sur trois souffre d’au moins une forme de malnutrition, or cette dernière constitue un risque majeur dans la prévalence des maladies non transmissibles.
Les rapports de l’OMS et du Global Nutrition Policy Review de 2016 montrent que « les gouvernements progressent dans la lutte contre les facteurs de risque alimentaires et la prévalence accrue des maladies non transmissibles » grâce à la mise en place de réformes, de politiques de santé publique et de programmes. Cependant, cela reste encore insuffisant dans le but d’atteindre les objectifs fixés. Il faut donc investir dans un premier temps mais cela sera bénéfique dans le futur autant du point de vue de la santé que social et économique, car la prise en charge des maladies non transmissibles est coûteuse.
De plus, les besoins nutritionnels évoluent tout au long de la vie, c’est pourquoi il est nécessaire d’adapter des politiques et programmes qui prennent en compte ce fait. Dans l’idéal, les investissements ne devraient donc pas porter sur un seul stade de la vie, mais prendre en compte les changements de besoins nutritionnels tout au long de celle-ci.
Dans son rapport, l’UNSCN (Comité permanent de la Nutrition du système des Nations Unies) propose des méthodes à double échange, où par exemple, l’école serait considérée comme un point d’entrée potentiel afin d’inculquer la notion de qualité nutritionnelle. L’apport d’eau potable n’aurait pas pour seul but de diminuer les infections alimentaires mais ferait également diminuer la consommation de boissons sucrées qui elles, favorisent l’obésité et le diabète. Concernant l’allaitement maternel, l’OMS recommande de le poursuivre jusqu’à au moins les 6 mois de l’enfant puisqu’il a de multiples bienfaits autant pour l’enfant que pour la mère.
L’UNSCN insiste donc sur « l’urgente nécessité de réformer les systèmes alimentaires et les environnements alimentaires qu’ils créent ».