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Grâce à sa capacité à fixer l’azote atmosphérique et à une teneur en protéines supérieure à celle du pois ou de la féverolle, le lupin présente de nombreux atouts. Riche en protéines végétales, en fibres et en micronutriments essentiels, il constitue une excellente alternative aux sources de protéines animales. Pauvre en glucides et naturellement sans gluten, le lupin est également apprécié pour son faible indice glycémique. Pourtant, sa culture peine à décoller : les surfaces cultivées stagnent, voire régressent. En cause, des rendements irréguliers et une rentabilité difficile à garantir pour les agriculteurs.

C’est pour répondre à ces défis que le projet Arsène a été lancé en 2025, sous l’impulsion de la coopérative Terrena majoritairement dans le grand Ouest. Le lupin blanc cultivé en France se distingue par son faible taux d’alcaloïdes, une caractéristique issue des travaux de sélection variétale menés par l’INRAE. Associé à une teneur élevée en protéines — atteignant 34 %, voire jusqu’à 39 % après décorticage — il représente un ingrédient de choix pour l’alimentation humaine comme animale. L’ambition est claire : faire passer les surfaces cultivées en France de 6 000 à 25 000 hectares d’ici dix ans. À elle seule, Terrena vise 12 500 hectares.

Peu exigeant une fois implanté, le lupin a tout de même un rendement très variable dépendant des conditions d’implantations, des stress (hydriques, thermiques ou sanitaires) à la sortie de l’hiver ou une difficulté de désherbage.

Le projet Arsène, piloté par Terrena, vise à structurer une filière pérenne autour du lupin, en misant d’abord sur l’alimentation animale. L’objectif : remplacer une partie du soja importé par une protéine locale car le lupin blanc a un potentiel agronomique, nutritionnel et environnemental indéniable même s’il demande encore un vrai accompagnement technique.

INJEVA – membre du groupe coopératif TERRENA – a mis au point une référence de « Protéine de lupin en poudre » qui rejoint le catalogue de produits déjà varié à base de lupin tels que des farines, des flocons ou des pépites, des fibres,… Ces produits de très bonne qualité nutritionnelle peuvent être utilisés aussi bien dans des produits ordinaires (pains, biscottes) que des aliments destinés aux personnes allergiques au gluten.

Avec le projet « Arsène », Injeva tente de valoriser le  lupin dans nos cultures et dans nos assiettes.

 

 

 

 

 

Sources :

https://www.pleinchamp.com/

https://www.invejafood.com/