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Céline Le Stunff. D’après le site www.camos.org
Lancée en 1996, CaMos est une étude épidémiologique canadienne multicentrique sur l’ostéoporose à laquelle ont collaboré les plus grands experts canadiens. Elle a impliqué plus de 10 000 participants sur 10 ans.
Les derniers résultats, présentés récemment dans le cadre du 30ème congrès annuel de l’American Society for Bone and Mineral Research (ASBMR) à Montréal, montrent que les personnes âgées de 50 ans et plus qui subissent une fracture reliée à l’ostéoporose ont un risque accru de subir une fracture subséquente, et ce indépendamment d’une faible densité minérale osseuse (DMO).
Chez les femmes, 60% ont subi une 1ère fracture et 40% des fractures répétées. Selon les catégories du score T, 10% des fractures sont survenues avec une DMO normale, 51% avec DMO ostéopénique (risque d’ostéoporose), et 39% avec DMO ostéoporotique. Chez les hommes, 75% ont subi une 1ère fracture et 25% des fractures répétées. Selon les catégories du score T, 25% des fractures sont survenues avec une DMO normale, 54% avec DMO ostéopénique (risque d’ostéoporose), et 21% avec DMO ostéoporotique.
Au Canada, une femme sur quatre et un homme sur huit âgés de plus de 50 ans souffrent d’ostéoporose. Plus de femmes meurent chaque année des suites d’une fracture ostéoporotique que d’un cancer du sein et de l’ovaire combiné.