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Céline Le Stunff. D'après www.economie.gouv.fr, 10 août 2012
A la suite de plaintes déposées par des consommateurs, atteints de dysgueusie (altération du goût) après ingestion de pignons de pin, la DGCCRF a demandé aux importateurs de mettre en place les mesures nécessaires au contrôle de ces produits (auto-contrôles et cahier des charges).
Quatre espèces sont reconnues comestibles. Elles proviennent essentiellement d’Extrême Orient ou du Pakistan :
- « Pinus pinae » : pignon de pin parasol
- « Pinus gerardiana » : pignon de pin Gérard
- « Pinus koraiensis » : pignon de pin de Corée
- « Pinus sibirica » : pignon de pin de Sibérie
Deux espèces ont été identifiées comme n’étant pas consommées traditionnellement en Europe et ne sont pas commercialisables en France : « Pinus armandii » et « Pinus massoniana ».
L’analyse de la pureté des pignons de pin se fonde sur les profils de composition en acides gras et l’examen des caractéristiques physiques (longueur, largeur, forme, couleur). L’enquête de la DGCCRF, qui avait été réalisée une première fois en 2010, a été reconduite cette année pour permettre le suivi de la filière. Elle a conduit aux résultats suivants :
- sur 20 établissements contrôlés, un rappel de la réglementation pour non conformité de l’étiquetage
- sur 17 échantillons analysés, un produit non conforme (origine)