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Face à la crise du revenu agricole et à la demande croissante des consommateurs pour plus de transparence sur les produits alimentaires, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, annonce la mise en place du visuel « l’Origine-info » en mai, destiné à afficher de manière synthétique les origines des ingrédients des aliments. Les consommateurs considèrent que la transparence sur l’origine des aliments qu’ils consomment est prioritaire. Si l’indication de provenance est obligatoire pour les produits bruts, elle fait défaut pour les produits transformés, malgré leur prépondérance dans l’alimentation quotidienne.
UFC-Que Choisir a mené une enquête et révèle une opacité importante dans les produits transformés. L’association de consommateurs met en lumière l’opacité persistante dans les produits transformés. Pour 69 % des ingrédients étudiés, leur origine reste obscure : près de la moitié (47 %) ne mentionne aucune provenance spécifique, tandis que 22 % affichent une origine générique vague, telle que « origine UE » ou « non UE ». Cette opacité est la plus prononcée pour les céréales et les légumes, des aliments qui n’ont jamais été soumis à une obligation d’étiquetage ; dans ces catégories, 84 % des ingrédients ne précisent pas leur origine. La volaille suit avec 64 % d’ingrédients sans information précise, puis le porc avec 38 % et le bœuf avec 32 %.
Enfin, l’UFC-Que Choisir appelle à rendre obligatoire « l’Origine-info » sur les emballages alimentaires, soulignant que le volontariat ne suffit pas à garantir la transparence. Cette mesure est jugée essentielle pour permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés, en leur donnant les moyens de comparer les produits et d’agir en toute connaissance de cause.
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