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Clarisse Lemaitre. D’après l’OMS, juillet 2015.

A l’occasion de la Semaine mondiale de l’allaitement (1-7 août 2015), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a rappelé l’importance de cette pratique pour la bonne santé des nourrissons.

Selon des estimations, seulement 25 % des nourrissons de la région européenne de l’OMS ont été allaités exclusivement au sein jusqu’à l’âge de 6 mois en 2006-2012, alors que ce pourcentage s’élevait à 43 % en Asie du Sud-Est. Des données récentes sur l’allaitement maternel exclusif en provenance de 21 pays de la région révèlent qu’en moyenne, 13 % des nourrissons sont allaités exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois. Les mères à statut socioéconomique peu élevé (faible niveau de revenus, d’instruction et d’emploi) sont moins enclines à commencer à allaiter.

Pourtant, les bienfaits sur la mère et l’enfant sont réels : réduction des risques de cancer du sein et de l’ovaire, et d’obésité pour la mère ; réduction des risques de diarrhée et d’infections respiratoires, effet protecteur face à l’incidence des maladies non transmissibles, notamment l’obésité infantile, les maladies cardiovasculaires et le diabète sucré, quotient intellectuel plus élevé et réduction du risque d’allergies pour l’enfant.

L’OMS recommande que l’allaitement maternel débute dans la première heure qui suit la naissance, et soit exclusif pendant 6 mois, avec l’introduction d’aliments complémentaires après cette période, et la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à 2 ans ou au-delà.

 

Pour aller plus loin : Aide-mémoire n°342 OMS – Alimentation du nourrisson et du jeune enfant