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Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans BMJ, juin 2013.

Des chercheurs de la Zhejiang University en Chine ont réalisé une méta-analyse de 26 études chez l’Homme, dont 21 études de cohorte prospectives, portant sur la consommation de poisson (11), l’apport en oméga-3 d’origine marine (17) ou l’apport spécifique en alpha-linolénique (12) en relation avec le risque de cancer du sein. Au total, cette méta-analyse intègre 883 585 participants et 20 905 cas de cancer du sein.

Il ressort de cette analyse qu’une consommation élevée d’oméga-3 d’origine marine est associée à un risque de cancer du sein réduit de 14% par rapport à la consommation la plus faible  (RR 0,86). Cette diminution du risque est identique que les oméga-3 soient évalués dans l’alimentation ou en tant que biomarqueurs tissulaires. D’autre part, les chercheurs ont pu mettre en évidence une association inverse entre les niveaux d’apport en oméga-3 marins et le pourcentage de réduction du risque de cancer du sein : 5% par 0,1 g d’oméga-3 consommés par jour ou par 0,1% de l’apport énergétique total apporté par les oméga-3/jour. D’après cette étude, l’acide alpha-linolénique ne présente pas de propriétés anti-cancéreuses.

Ces résultats suggèrent qu’une recommandation simple de consommation d’au moins 2 portions de poissons gras par semaine pourrait réduire l’incidence du cancer du sein.


Référence : Ju-Sheng Zheng, Xiao-Jie Hu, Yi-Min Zhao, Jing Yang, Duo Li ; Intake of fish and marine n-3 polyunsaturated fatty acids and risk of breast cancer : meta-analysis of data from 21 independent prospective cohort studies ; British Medical Journal ; 346 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.f3706 (Published 27 June 2013)