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L’ostéoporose est une maladie qui touche une large proportion de personnes âgées. Le taux d’incidence serait de 70% chez les femmes de plus de 80 ans. Elle représente donc un enjeu majeur de santé publique.
Elle est définie par une “maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la densité des os, de la masse osseuse et donc de la résistance osseuse” (Assurance maladie, 2021). Elle diminue alors la qualité de vie des patients en réduisant leur mobilité et en augmentant considérablement le risque de fractures. Cette maladie chronique touche particulièrement les personnes âgées.
La Société Française de Rhumatologie (SFR) et le Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses (GRIO) ont proposé de nouvelles recommandations diététiques dans le cadre de la prévention et du traitement de cette pathologie.
Le 1er point est l’équilibre de l’alimentation sur un modèle méditerranéen. Des légumes secs, des céréales, des fruits, des légumes et de l’huile d’olive sont au coeur de ce type d’alimentation.
Le second concerne la consommation de produits laitiers variés et préférentiellement fermentés (fromages et yaourts) : à raison de 2 à 3 portions par jour. Ils apportent notamment du calcium et de la vitamine D qui contribuent à la santé osseuse.
Le troisième point concerne l’apport en protéines qui est recommandé à 1 – 1,2 g/kg/jour avec idéalement des protéines animales pour leur qualité nutritionnelle.
Enfin, le choix de l’eau serait déterminant également. Une eau calcique (>250mg/L de calcium) permettrait de participer efficacement à la courverture des besoins en calcium notamment chez les personnes qui ne consomment que peu de produits laitiers.
Ils ont également mis en avant que les régimes restrictifs ,les régimes végétaliens, une alimentation dite “occidentale” déséquilibrée ou encore la consommation d’alcool et de sodas contribueraient à détériorer la santé osseuse et seraient des facteurs de risques et d’aggravation de l’ostéoporose.
La consommation de produits enrichis en vitamines D autres que les produits laitiers n’apparait pas pertinente ici.
Les experts ne se sont pas positionnés au sujet de l’impact du thé, du café, des compléments nutritionnels oraux, des pré- et probiotiques, des aliments riches en phytooestrogènes.
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