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Anne-Sophie Malhère. D’après www.anses.fr, janvier 2012.

En septembre dernier, l’Anses a été saisie par la DGCCRF d’une demande d’avis relatif à la mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire, la taxifoline issue du bois de mélèze de Dahurie (Larix gmelinii). Ce nouvel ingrédient a initialement fait l’objet d’une demande de mise sur le marché auprès de la FSA (Food Standards Agency) en vertu du règlement européen 258/97 sur les nouveaux aliments et les nouveaux ingrédients alimentaires. Le rapport d’évaluation établi par les autorités britanniques est soumis à l’Anses pour observations ou objections éventuelles.

Dans le dossier de demande, il est précisé que le nouvel ingrédient est utilisé depuis une quinzaine d’années en Russie et aux Etats-Unis en tant qu’additif alimentaire (anti-oxydant). Le pétitionnaire revendique quant à lui une utilisation en tant qu’ingrédient alimentaire possédant des effets bénéfiques en vertu de ses propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

Si les autorités britanniques ont rendu un avis favorable à l’utilisation de ce nouvel ingrédient sous certaines conditions, le Comité d’Experts Scientifiques de l’Anses, et en particulier celui en charge des « Additifs, Arômes et Auxiliaires Technologiques » s’est opposé à cette conclusion. La raison principale évoquée par le panel AAAT est l’absence de résultats d’études toxicologiques permettant d’évaluer correctement les risques liés à l’exposition au nouvel ingrédient. D’autre part et compte tenu de ses revendications technologiques, l’Anses souligne la nécessité de réaliser une évaluation de ce nouvel ingrédient selon les dispositions prévues par la règlementation européenne sur les additifs (règlement CE n°1333/2008).

Pour consulter l’avis Anses, cliquez ici