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Doriane Langlais. D'après Process Alimentaire, Juillet 2017
Ces dernières semaines, les actualités semant le doute sur la sécurité des nano-matériaux sont de plus en plus nombreuses, notamment concernant le dioxyde de titane. Pour rappel, cet additif (E171) est un pigment blanc utilisé en tant que colorant, il existe dans la nature à l’état minéral. De par sa petite taille, le dioxyde de titane peut franchir les barrières biologiques telles que les intestins, le cerveau, les reins…
D’abord classé potentiellement cancérigène par inhalation par le Circ en 2010, le dioxyde de titane à cette année fait l’objet de publications. L’Anses, dans son dernier rapport sur le sujet, a jugé que les données concernant le dioxyde de titane nano étaient actuellement insuffisantes pour décréter son innocuité ou sa dangerosité (RDP du Jeudi 20 avril 2017). Les associations de consommateurs s’emparent aussi du sujet, comme l’organisation Agir pour l’environnement qui a récemment lancé une alerte sur la présence du colorant dans les confiseries destinées aux enfants (RDP du Vendredi 4 novembre 2016).
Face au doute sur ces subtances, certaines entreprises décident de les retirer de leurs produits ; c’est le cas par exemple du fournisseur d’ingrédients DAT-Schaub France qui a retiré le dioxyde de silicium de ses mélanges pour chipolatas et merguez. Cette initiative a demandé un an de travail aux équipes R&D de l’entreprise. De même, les confiseries Lutti font l’objet de reformulation depuis 2015 afin de retirer ce colorant.
Pour rappel : point DGCCRF sur les obligations d’étiquetage des ingrédients [nano].