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Céline Le Stunff. D’après le communiqué de la CE du 3 oct. 2012
Les nanomatériaux sont des matériaux qui possèdent souvent des propriétés spécifiques en raison de la petite taille de leurs particules. Le marché mondial est dominé par des matériaux qui sont utilisés depuis des décennies, tels que le noir de carbone (employé dans les pneumatiques) ou la silice synthétique amorphe (utilisée dans un large éventail d’applications, notamment en tant que charges pour polymères, dans les dentifrices, comme agent anticoagulant dans les poudres alimentaires…). Au cours des dernières années, de nombreuses applications novatrices liées aux nanomatériaux ont été développées. Elles concernent plusieurs produits de consommation, tels que les filtres ultraviolets dans les crèmes solaires, les textiles antiodeur… Un grand nombre d’applications médicales et techniques existent également. Potentiellement à l’origine d’avancées technologiques majeures, les nanomatériaux ont été identifiés comme des technologies clés génériques.
Les propriétés dangereuses de ces nanomatériaux et les niveaux d’exposition des travailleurs, des consommateurs et de l’environnement sont très variables et ne suscitent dans certains cas aucune inquiétude, alors que dans d’autres, il est nécessaire d’évaluer les risques potentiels. L’Union européenne dispose des instruments nécessaires pour traiter ces questions de manière ciblée. La CE vient d’adopter une communication sur le 2ème examen réglementaire relatif aux nanomatériaux, dans laquelle elle expose également ses projets pour améliorer la législation de l’UE afin d’assurer la sécurité d’utilisation des nanomatériaux.
La communication souligne la diversité et la multiplicité des nanomatériaux. Leur caractère dangereux est difficile à généraliser et justifie des évaluations de risques spécifiques. Plutôt que de mettre tous les nanomatériaux sur le même plan, il conviendrait d’adopter une approche au cas par cas pour l’évaluation des risques. Les méthodes actuelles d’évaluation des risques sont applicables, même si des travaux sur certains aspects de l’évaluation des risques sont encore nécessaires. La communication a été présentée conjointement par les commissaires européens Antonio Tajani, Janez Potočnik, John Dalli et Máire Geoghegan-Quinn.