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Marine Ducreux. D’après un dossier paru dans UFC Que choisir Santé, octobre 2013.

Ce mois-ci, l’UFC Que choisir Santé s’est intéressée à la consommation de sucres, et en particulier de sucres ajoutés, et à son impact sur la santé (obésité, diabète, maladies cardiaques).

Au fil des années, les quantités de sucres consommées par les individus n’ont cessé d’augmenter, parallèlement au développement de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et bien d’autres. A ce jour, les scientifiques ont clairement établi la responsabilité d’une consommation excessive de sucres dans l’apparition de ces pathologies.

Les sucres sont majoritairement apportés par la consommation de sodas, le format liquide favorisant l’ingestion en plus grande quantité. Ces boissons sucrées que l’on consomme généralement à distance des repas ne procurent pas de sensation de satiété, les calories ingurgitées ne sont donc pas prises en compte par notre organisme. Une étude menée par l’épidémiologiste Guy Fagherazzi de l’Inserm a d’ailleurs montré que la consommation de boissons sucrées était associée à un risque de diabète accru chez les femmes (Fagherazzi, 2013).

Outre les boissons, un autre problème se pose concernant les sucres « cachés », autrement dit les sucres mal identifiés par le consommateur car non étiquetés sur l’emballage des aliments industriels. L’évolution prochaine de la réglementation qui rendra l’étiquetage nutritionnel obligatoire sur toutes les denrées alimentaires pré-emballées permettra de résoudre en partie cette problématique. Il n’est néanmoins pas prévu de distinction systématique entre les sucres simples naturellement présents et les sucres simples ajoutés (hors allégations particulières). Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les sucres ajoutés ne devraient pas dépasser plus de 10% des apports énergétiques totaux, soit 50 à 70 g par jour.