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Céline Petit. D’après Process alimentaire.com et LSA-conso, avril 2015.

Guillaume Garot, député PS de la Mayenne et ancien ministre de l’agroalimentaire, a remis à Manuel Valls, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll un rapport intitulé « Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique. » Ce document propose une série de mesures législatives qui touchent les ménages, la restauration, les industriels du secteur agroalimentaire et la distribution. 

Dans ce rapport, 4 mesures concernent directement les industriels de l’agroalimentaire :

  • Rendre possible le don des produits à marque de distributeur refusés : les produits avec une erreur d’étiquetage sont rejetés par les distributeurs alors que la qualité sanitaire est bonne. Les fournisseurs pourraient donner directement ces produits refusés à des associations, même s’ils portent la marque du distributeur.
  • Un QR Code pour mieux informer les consommateurs : la dématérialisation des informations (modalités de conservation et/ou de cuisson, composition, information nutritionnelle…) pourrait contribuer à une meilleure compréhension des consommateurs sur les produits qu’ils achètent.
  • Adapter les portions : l’inadéquation de la taille des contenants ou des portions a été identifiée comme un des facteurs de gaspillage alimentaire.
  • Une utilisation optimale des dates de péremption : certains produits sont retirés des rayons avant leur date limite et ne sont donc pas consommés, ce qui peut contribuer au gaspillage alimentaire. Parmi eux, des produits tels que le sel ont une DDM (date de durabilité minimale) alors que leurs qualités sanitaires et gustatives ne l’exigent pas. G. Garot suggère donc de proposer au niveau européen d’élargir la liste des produits sans date de consommation pour limiter les invendus.

Dans le même esprit, deux jeunes sociétés françaises, Zéro-Gâchis et Phenix, proposent d’accompagner les distributeurs dans la gestion de leurs invendus. Leurs objectifs consistent à travailler en amont pour limiter la casse, et à trouver des solutions en aval, notamment via des associations. 

Pour plus d’informations : Rapport « Lutte contre le gaspillage alimentaire : Propositions pour une politique publique »