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Céline Le Stunff. D’après le communiqué de l’Inra du 17 oct. 2012
De meilleurs rendements, une résistance accrue aux parasites et aux maladies, une amélioration de la valeur nutritionnelle… Telles sont les perspectives des résultats obtenus par un regroupement international de scientifiques ayant permis l’établissement d’une carte physique, génétique et fonctionnelle du génome de l’orge, annoncé dans la revue Nature le 17 octobre 2012. Réalisé par le consortium international de séquençage de l’orge (International Barley Sequencing Consortium – IBSC), dont le Centre National de Ressources Génomiques Végétales (CNRGV-INRA) est membre, ces données ouvrent la voie au développement de nouvelles variétés d’orges, adaptées au changement climatique et plus résistantes aux maladies responsables de millions d’euros de pertes chaque année.
Cultivé depuis 15 000 ans, l’orge appartient à la famille des Triticeae, dont font partie le blé et le seigle. A elle seule, cette famille de céréales fournit environ 30% des calories consommées dans le monde. L’orge représente la quatrième culture céréalière la plus importante au monde en termes de surfaces de culture et de quantité de grains produits.
Le génome de l’orge est presque deux fois plus important que celui de l’homme et son séquençage a constitué un réel défi. En effet, il contient par exemple de nombreuses séquences très similaires et donc très difficiles à assembler. Grâce à des stratégies innovantes, le consortium a réussi à déterminer l’ordre de la plupart des gènes de l’orge le long de chaque chromosome. Il s’agit d’une étape importante dans l’aboutissement prochain de la séquence complète du génome de l’orge.
Référence : The International Barley Genome Sequencing Consortium (IBSC). A physical, genetical and functional sequence assembly of the barley genome. Nature, 17 octobre 2012 , DOI: 10.1038/nature11543