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Céline Le Stunff. D’après Debout l’info ! n°1 de l’Onaps, juin 2016
Lancé en octobre 2015 par le secrétaire d’État aux sports Thierry Braillard, et implanté à Clermont-Ferrand, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) améliore les connaissances sur les niveaux d’activité physique et de sédentarité de la population, ainsi que sur les différents facteurs qui les déterminent. Il devra permettre d’améliorer la santé et la qualité de vie, de développer une prévention ciblée pour les publics à besoins particuliers, et de limiter ainsi les dépenses de santé. Son premier bulletin de veille trimestriel paru en juin dernier dresse un état des lieux sur la sédentarité : Pourquoi distinguer sédentarité et inactivité ? Comment les mesurer ?
L’activité physique, ou capacité cardiopulmonaire / endurance aérobie / capacité d’exercice, est est un facteur prédictif puissant et indépendant de mortalité. Elle est augmentée par l’activité physique régulière. Tout gain de capacité cardiopulmonaires’accompagne d’une réduction de la mortalité (–12% par 1 MET / Metabolic Equivalent Task).
L’inactivité physique caractérise un niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée, c’est-à-dire inférieur au seuil recommandé (en France, 150 min d’AP modérée ou 75 min d’AP vigoureuse par semaine).
La sédentarité n’est pas l’inverse de l’activité physique. Elle est définie comme une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique inférieure ou égale à 1,5 MET. Elle correspond principalement au temps passé assis au cours de la journée : sur le lieu de travail ou à domicile, lors des déplacements passifs, lors des loisirs (écrans, bureau, lecture…).
- En France, on estime à environ 12 h le temps passé assis lors d’une journée de travail, et 9 h lors d’une journée de congé ;
- Être assis plus de 3 h/j est responsable de 3,8% des décès de toutes causes ;
- Pour lutter contre la sédentarité : se lever le plus souvent possible. D’une part réduire le temps total quotidien passé en position assise, d’autre part rompre les périodes prolongées en position assise par quelques minutes de mouvements.
Pour en savoir plus : Bulletin n°1 de l’Onaps