Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Anne-Sophie Malhère. D’après afp.com, le 28 mai 2013.

Lors de son assemblée générale la semaine dernière, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a proposé une série de mesures visant à stopper la progression de l’obésité dans le monde d’ici à 2020. Tous les Etats membres se sont engagés à appliquer ces recommandations. Parmi les mesures avancées figurent la réduction de 30% de l’apport moyen en sel dans l’alimentation, l’augmentation de l’activité physique de 10%, l’élimination des acides gras industriels dans les aliments, la promotion de l’étiquetage nutritionnel des aliments préemballés, la réduction de la taille des portions ou encore l’augmentation de l’accessibilité financière et de la consommation de fruits et légumes. En s’attaquant à l’obésité, l’OMS cherche à lutter contre les maladies chroniques qui en découlent (maladies cardio-vasculaires, cancers, maladies respiratoires et diabète). L’OMS rappelle que le surpoids et l’obésité constituent le 5ème facteur de risque de décès au niveau mondial et qu’au moins 2,8 millions d’adultes en meurent chaque année. Ont été évoquées également la possibilité d’instaurer des « taxes » afin de détourner les consommateurs d’aliments moins bons pour la santé, ainsi que la nécessité d’éviter les publicités vantant ces produits à destination des enfants. Si les représentants des grands groupes de l’industrie agroalimentaire approuvent en grande partie le plan de l’OMS et assurent mettre en œuvre des actions en ce sens depuis 2004, ils rejettent largement l’idée d’une taxe sur certains aliments.