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Les enfants continuent d’être exposés à un puissant marketing alimentaire, qui fait principalement la promotion d’aliments riches en acides gras saturés, en acides gras trans, en sucres et/ou en sodium et utilise une grande variété de stratégies de marketing susceptibles de plaire aux enfants. 

L’OMS a publié une nouvelle directive sur les politiques visant à protéger les enfants des effets néfastes du marketing alimentaire. La directive recommande aux pays de mettre en œuvre des politiques obligatoires complètes pour protéger les enfants de tous âges de la commercialisation d’aliments et de boissons non alcoolisées riches en acides gras saturés, en acides gras trans, en sucres et/ou en sel.

La recommandation mise à jour est basée sur les conclusions d’examens de preuves récentes, y compris la façon dont l’exposition et le pouvoir du marketing alimentaire affectent la santé des enfants, les comportements alimentaires et les attitudes et croyances liées à l’alimentation. 

La recommandation est également basée sur un examen systématique des preuves sur les politiques visant à restreindre le marketing des aliments, y compris sur les facteurs contextuels. Les politiques visant à restreindre la commercialisation des aliments se révèlent plus efficaces si elles :

  • Sont obligatoires ; 
  • Protègent les enfants de tous âges ; 
  • Utilisent un modèle de profil nutritionnel dirigé par le gouvernement pour classer les aliments dont la commercialisation est interdite ; 
  • Suffisamment complètes pour minimiser le risque de migration du marketing vers d’autres tranches d’âge, d’autres espaces au sein du même média ou vers d’autres médias, y compris les espaces numériques.

L’idée générale est de restreindre le pouvoir de persuasion des publicités ce qui implique de limiter l’utilisation de dessins animés ou de techniques qui plaisent aux enfants, comme l’inclusion de jouets avec des produits, la publicité avec des chansons et les mentions de célébrités. Un autre changement est l’utilisation par la directive de la définition d’un enfant de la Convention relative aux droits de l’enfant, pour être sans équivoque sur le fait que les politiques doivent protéger tous les enfants.

Les décisions politiques fondées sur ces directives doivent être adaptées aux contextes locaux des régions de l’OMS et des États membres. L’adoption de la recommandation et l’adaptation aux contextes nationaux nécessitent des consultations locales, avec des mécanismes en place pour protéger l’élaboration des politiques de santé publique contre l’influence indue de conflits d’intérêts réels, perçus ou potentiels.

 

Sources : https://www.who.int/news/item/03-07-2023-who-recommends-stronger-policies-to-protect-children-from-the-harmful-impact-of-food-marketing ; https://www.who.int/publications/i/item/9789240075412