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Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans le New York Times, le 10 décembre 2012.

De nouvelles données présentées dans un rapport de la Robert Wood Johnson Foundation (organisation américaine à but non lucratif) suggèrent que ces dernières années les taux d’obésité infantile ont commencé à se stabiliser aux Etats-Unis, voire baisser dans certaines villes et certains Etats.

Les régions qui présentent ces baisses de taux d’obésité sont celles qui appliquent une stratégie globale de lutte contre l’épidémie d’obésité infantile. C’est le cas des villes comme Philadelphie ou New York et des Etats comme le Mississippi et la Californie qui ont en commun d’avoir adopté des mesures globales et novatrices : connexions entre écoles et producteurs locaux, affichage des apports caloriques dans les restaurants, incitations des structures d’accueil à proposer une activité physique quotidienne ou encore éducation à la limitation du temps d’écran. Ces villes cherchent aujourd’hui à aller plus loin en travaillant sur l’architecture urbaine (développement des espaces verts et centres sportifs) et en mettant en œuvre des normes nutritionnelles strictes dans les écoles publiques.

Ces premiers résultats sont encourageants mais les disparités socio-économiques, géographiques, raciales et ethniques dans les taux d’obésité persistent encore dans de nombreuses régions.