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Céline Le Stunff. D’après Nutri-doc, août 2008.
Le groupe de travail de l’IFN sur les acides gras trans a souhaité actualiser les données françaises de consommation. En effet, dans son rapport de 2005, l’Afssa indiquait que, si la consommation moyenne en AGT des Français était estimée à 1,3% de l’apport énergétique total, pour 5 Français sur 100, les apports étaient susceptibles de dépasser le seuil fatidique des 2 %. Cette conclusion était cependant fondée sur des études de consommation et de composition des produits alimentaires relativement anciennes (1995-1999). Or, dès la fin des années 1990 et conformément aux recommandations des autorités de santé publique, l’industrie alimentaire mettait en œuvre de nouveaux procédés de transformation visant à ramener à moins de 1% la teneur en AGT de ses produits (hors viande, lait et produits laitiers non concernés).
L’IFN a donc initié, de février à mai 2008, la collecte des données de la composition en AGT de produits alimentaires présents aujourd’hui sur les linéaires et qui avaient été cités par le rapport de l’Afssa comme étant les plus contributeurs aux apports en AGT. Les résultats sur les 603 produits analysés montrent que 578 d’entre eux (soit 96%) ont des teneurs en AGT inférieures au taux de 1% recommandé par l’Afssa, voire négligeables pour la plupart. Ces données ont été transmises à la Direction générale de l’alimentation et à l’Afssa.
Pour en savoir plus : [url@http://www.cerin.org/upload/A727C2131055372A2842E86D2E9EB0EE/nutri_doc_n74.pdf ]CLIQUER ICI[/url]