Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 2 min
Clarisse Lemaitre. D’après la lettre SFN, mai 2016.
Second cancer en termes d’incidence et de mortalité chez les Américaines, le cancer du sein est l’objet de cette étude menée à partir des données issue de l’Adventist Health Study-2 (2002-2007). Dans cette étude prospective, 50 404 femmes – dont une moitié de végétariennes – ont été suivies pendant près de 8 ans, et 892 cas de cancer du sein rapportés. Les différents types de pratique végétarienne ont été identifiés sur la base des fréquences de consommation de produits laitiers, œufs, poisson, et viande déclarées à l’inclusion, ont été définis : végétalisme, lacto-ovo-végétarisme, pisci-végétarisme, semi-végétarisme et non-végétarisme.
Tous types de pratiques combinées, les femmes végétariennes ont autant de risque de développer un cancer du sein que les femmes non-végétariennes, et ceci quels que soient leur origine ethnique ou leur statut ménopausique. Les vegans présentent toutefois moins de cancer du sein que les non-végétariennes, bien que cette association ne soit pas significative. Cette étude ouvre donc la voie à des investigations plus poussées sur les liens entre alimentation végétalienne et possible diminution du risque de cancer du sein.
Référence : Vegetarian dietary patterns and the risk of breast cancer in a low-risk population. Penniecook-Sawyers et al. Br J Nutr. 2016 May;115(10):1790-7.