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Doriane Langlais. D’après l’Inserm, le 31 août 2016.

Une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Directors Association a analysé les données de 1345 personnes âgées pour évaluer l’impact de la consommation de protéines sur la fragilité.

L’échantillon d’individus de plus de 65 ans – d’une moyenne d’âge de 74 ans – a répondu à une enquête alimentaire prenant la forme d’un rappel des 24 heures. La fragilité des répondants a également été évaluée grâce à cinq critères : une perte de poids involontaire, une fatigue face à l’effort, une faiblesse musculaire lors d’un effort d’intensité faible, la lenteur de la marche et une activité physique hebdomadaire de moins d’une heure. Si au moins trois de ces critères étaient réunis, la personne était considérée comme fragile. 4,1 % des participants entraient dans cette catégorie.

L’enquête alimentaire a montré que les personnes fragiles sont moins nombreuses (36,4 %) à consommer des protéines (1 g de protéines / jr / kg pc) que les personnes « robustes » (58,6 %). Des apports protéines suffisants réduiraient de 60 % le risque de fragilité, et par conséquent, les risques de chutes, d’hospitalisation, de déclin physique et cognitif associés. Cette association n’était toutefois pas retrouvée en considérant les apports énergétiques totaux.

 

Source : B. Rahi et coll. Higher Protein but Not Energy Intake Is Associated With a Lower Prevalence of Frailty Among Community-Dwelling Older Adults in the French Three-City Cohort. J Am Med Dir Assoc, juillet 2016.