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Charlotte Jéhanno. D’après un dossier de presse de l’Etude Nutrinet, le 30 novembre 2009.

Lancée en mai 2009, NutriNet-Santé est la première grande étude sur les comportements des Français en matière d’alimentation et d’exercice physique lancée sur internet. Tous les participants sont des volontaires, qui répondent en ligne à des questionnaires sur leur alimentation, leurs connaissances nutritionnelles, leur poids, leur taille, etc. Plus de 100 000 personnes se sont déjà inscrites.
Six mois après son lancement, l’étude livre ses premiers résultats. Ceux-ci mettent en évidence l’existence d’importantes différences régionales en matière d’habitudes alimentaires : les Français consomment plus de beurre et de pommes de terre dans le Nord, plus de fruits, de légumes et d’huile dans le Sud.
Ces disparités régionales sont également sensibles en matière d’obésité. Les régions du Nord et de l’Est sont en effet les plus touchées par l’obésité, avec un taux de 18 % dans le Nord-Pas-de-Calais, et de 17 % en Lorraine et en Picardie. À l’inverse, la prévalence de l’obésité est de 7 % en Midi-Pyrénées, 8 % en Aquitaine et 9 % en Bretagne et dans le Limousin. Ces différences reflètent en partie le rôle des facteurs socio-économiques dans l’alimentation. En effet, la prévalence de l’obésité est deux fois plus élevée chez les sujets à bas revenus par rapport aux hauts revenus.
Concernant les repères de consommation du PNNS, les résultats montrent que 85% des hommes et des femmes connaissent parfaitement les repères pour les fruits et légumes et pour le poisson. Il apparaît aussi que les femmes connaissent mieux les repères de consommation que les hommes. Il n’existe pas de variations majeures dans la connaissance des repères en fonction de l’âge, de la catégorie socio-professionnelle, du niveau d’éducation et de la région.
Enfin, l’étude montre qu’un idéal de minceur domine chez les femmes. En effet, une femme sur trois de poids normal se trouve trop grosse, et deux sur trois voudraient peser moins. De plus, 9 % des femmes maigres voudraient perdre du poids.
 
L’objectif pour les chercheurs de cette étude est de recruter 500 000 personnes en 5 ans.
 
En tant qu’abonnés à l’ESPACE-PRO, vous pouvez télécharger le dossier de presse EN CLIQUANT ICI.