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Nazila Senehipour. D’après une conférence de l’AACR, novembre 2010
La conférence annuelle de l’American Association of Cancer Research s’est tenue entre le 7 et le 10 novembre dernier à Philadephie.
Une étude menée au Roswell Park center Institute de l’université de Buffalo a été présentée.
L’étude a inclu 683 femmes atteintes du cancer du sein et 611 femmes en bonne santé.
Après enquête alimentaire, 3 groupes ont été formés en fonction de leur consommation en isoflavones.
Les femmes ayant l’apport le plus élevé en isoflavones avaient environ 30% de risque en moins de développer un cancer du sein invasif, et 60% de risque en moins d’avoir une tumeur de grade 1.
Les chercheurs ont constaté de plus que celles qui consommaient le plus d’isoflavones avaient une diminution de 30% de risque de cancer de stade I, mais aussi une diminution de 70% du risque d’avoir une tumeur de plus de 2 centimètres, et une diminution du risque de cancer du sein de stade 2 de 60 %. Ces liens n’ont pas été observés chez les femmes ménopausées.
La consommation de phyto-oestrogènes habituellement trouvés dans le soja peut donc modifier le risque de certains types de cancer du sein.
Source : Résultats présentés à la neuvième édition annuelle de la “Cancer Prevention Research Conference”, conférence annuelle de l’American Association for Cancer Research, à Philadelphie du 7 au 10 novembre 2010. Communiqué de presse.