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La consommation d’aliments à base d’insectes est généralement peu attrayante pour les consommateurs mais l’intégration de farine d’insectes dans les aliments transformés pourrait aider à surmonter le facteur de dégoût associé à ces produits. Cette approche est envisagée car les insectes sont considérés comme une source potentielle riche en protéines, offrant une alternative durable à la production alimentaire traditionnelle qui pourrait réduire l’empreinte carbone des consommateurs. La production alimentaire est responsable d’environ un quart des émissions humaines de gaz à effet de serre, avec l’élevage comme contributeur majeur. Cependant, il va falloir un peu de temps avant de faire accepter le fait que les insectes peuvent se retrouver dans nos assiettes.

Selon une étude, réalisée entre 2019 et 2020 avec une enquête en ligne auprès de 603 adultes britanniques (âge moyen de 34 ans, 76 % de femmes) :

  • Seulement 13 % des personnes étaient prêtes à consommer des insectes régulièrement.
  • Les jeunes et les personnes sensibles au « dégoût alimentaire » étaient les moins disposés à essayer les insectes.
  • Les perceptions négatives des propriétés sensorielles des insectes, notamment leur apparence et leur odeur, étaient courantes. Les participants anticipaient des niveaux élevés de saveur, de salinité et d’amertume, et des niveaux faibles de plaisir et d’appréciation.

 

Stratégies pour Surmonter le Dégoût

Pour augmenter l’acceptation des insectes, les chercheurs proposent de les incorporer sous forme de poudre dans des aliments familiers. Cela pourrait masquer l’apparence des insectes et rendre leur consommation plus acceptable.

Avantages Nutritionnels

Selon la FAO, la consommation d’insectes pourrait apporter une solution au double fardeau de l’obésité et de la malnutrition, étant riches en énergie, graisses, protéines et fibres et, selon l’insecte, bonnes sources de zinc, de calcium et de fer. 

De plus, ils ont un profil nutritionnel très intéressant. En effet, les insectes constituent un bon substitut aux sources traditionnelles de protéines animales. Par exemple, les vers de farine contiennent des valeurs minérales comparables au bœuf et souvent une teneur plus élevée en vitamines.

 

Les chercheurs estiment qu’une adoption plus large des protéines d’insectes pourrait être encouragée grâce à un marketing bien conçu et à l’incorporation des insectes dans des produits alimentaires courants, de manière à ce que les consommateurs ne voient pas les insectes. L’évolution des normes sociales pourrait également jouer un rôle important dans cette acceptation. Ils prévoient de poursuivre leurs recherches pour explorer les moyens d’améliorer l’acceptabilité des insectes et d’étudier le rôle des normes sociales dans l’adoption de cette source de nourriture.

Source : https://www.foodingredientsfirst.com/news/the-yuk-factor-challenge-can-insect-eating-become-a-social-norm-in-western-diets.html