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Manger plus sain, tel est l’objectif principal de toutes les recommandations nutritionnelles qui existent. Mais comment aider le consommateur à faire les bons choix nutritionnels ? Depuis 2017, le Nutri-Score accompagne les français dans leurs choix quotidiens.
Apposé de façon volontaire par les marques, le Nutri-Score est aujourd’hui connu de la majorité des français. Pourtant il est encore très critiqué d’un point de vue scientifique notamment par l’absence de certains facteurs (additifs, bio, label, édulcorant, ultra-transformation…) dans l’algorithme de calcul. Une révision a été demandée par plusieurs pays de l’Union Européenne dans le but d’harmoniser les scores nutritionnels et tendre vers un algorithme qui colle aux recommandations.
C’est ainsi qu’au cours des derniers mois ont été publiés les nouvelles recommandations pour prévoir l’évolution vers un nouvel algorithme fin 2023. Mais quels produits sont perdants ? Lesquels sont gagnants ?
Les produits valorisés :
- Les produits très riches en fibres : céréales complètes, pain complet, légumineuses… Ils ne gagnent pas forcément un meilleur score mais sont plus valorisés versus une version nature.
- Exemple :
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- Pain de mie nature sans sucres ajoutés passe de A à C
- Pain de mie complet sans sucres ajoutés passe de A à B
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- Les produits riches en protéines mais qui ne contiennent pas trop de sel et d’acides gras saturés : viandes maigres, poissons, laitages non sucrés, certains fromages…
- Les huiles végétales pauvres en acides gras saturés (colza, soja, noix, olive…)
- Les noix / oléagineux sans sel
Les produits pénalisés :
- Les produits sucrés : céréales, biscuits, produits laitiers sucrés, boissons sucrées ..
- Le lait : par simple changement de catégorie
- La viande : boeuf, porc, abats, gibier…
- Les plats préparés riches en sel et en acides gras saturés : pizza, raviolis, etc
- Les produits contenant des noix : muesli riche en fruits et oléagineux, mélanges apéritifs, graines, etc. du fait de leur retrait de la liste des “fruits et légumes”, cela peut impacter négativement le total de points positifs puisqu’ils ne participent plus à atteindre le seuil de 40%
- Les boissons avec édulcorants
La date de mise en application n’est pas encore parue mais les industriels auront 2 ans pour mettre leurs packs en conformité.
Sources :