Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D’après le portail de l’OSAV, septembre 2015.
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) fait le point sur la réglementation applicable en Suisse et les risques sanitaires liés à la consommation de stévia sous différentes formes.
L’OSAV rappelle tout d’abord qu’on trouve d’une part les feuilles et les fanes de la stévia, utilisées pour leur goût sucré et d’autre part, les glycosides de stéviol (stévioside, rébaudioside A) qui sont extraits des feuilles de la plante et employés comme édulcorant.
Les feuilles et les fanes de stévia contiennent certaines substances qui pourraient nuire à la fertilité masculine ou provoquer une baisse de la tension artérielle ou du taux de glycémie. Au vu des connaissances actuelles, certains composants de cette plante pourraient être nocifs. En outre, un danger d’allergie pourrait survenir si des feuilles entières sont utilisées comme édulcorant (SCF, 1999).
En 2010, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant l’évaluation effectuée en 2008 par le JECFA. Seuls les glycosides de stéviol purifiés à 95 % ne sont pas dangereux pour la santé, pour autant que l’on respecte la DJA (4 mg par kilo de poids corporel).
Pour l’heure, en Suisse comme dans l’UE, l’utilisation des fanes et feuilles de stévia est interdite (sauf dans les tisanes, à hauteur de 2 % maximum). Les glycosides de stéviol (E960) peuvent en revanche être utilisés en tant qu’additifs suivant les prescriptions fixées (Europe : Catalogue des additifs alimentaires autorisés).