Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Anne-Sophie Malhère. D’après le rapport Efsa du 10 décembre 2013.

L’Efsa a conclu à la sécurité pour la consommation humaine de l’aspartame et ses produits de dégradation aux niveaux actuels d’exposition, à l’issue de son évaluation complète des risques associés à cet édulcorant. Après une analyse approfondie des informations disponibles, les experts du groupe ANS ont en effet estimé que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait une protection adéquate pour la population, hors patients atteints de phénylcétonurie. En examinant des études menées chez l’animal et chez l’homme, les experts ont exclu les risques suivants associés à l’aspartame ou à ses produits dérivés :

  • Dommages aux gènes ou induction de cancer ;
  • Dommage pour le cerveau et le système nerveux ;
  • Perturbation du comportement ou du fonctionnement cognitif chez les enfants et les adultes ;
  • Perturbation du développement du fœtus chez la femme enceinte exposée à la phénylalanine.

Les experts indiquent que les niveaux d’exposition actuels à l’aspartame et ses produits de dégradation (phénylalanine, méthanol et acide aspartique) restent en dessous de leurs DJA respectives.

L’Efsa publie dans le même temps les résultats de sa consultation publique portant sur le projet d’avis scientifique, en précisant que toutes les données et commentaires transmis ont été pris en compte pour l’évaluation. 

Pour consulter le rapport de l’EFSA, cliquez ICI.