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Doriane Langlais. D’après Huffington Post, le 25 novembre 2016.
Après Envoyé Spécial en 2013, c’est au tour de Thalassa d’enquêter sur les élevages de saumons. Pour ce faire, l’équipe du documentaire a visité deux fermes aquacoles : la première en Norvège d’élevage conventionnel, la seconde en Irlande pour le bio.
Au premier abord, les conditions d’élevage dans les fermes semblent être satisfaisantes. Cependant en Irlande, vaccins et alimentation non biologique font partie de l’élevage de saumons bio. Afin de connaître l’impact d’une alimentation conventionnelle sur le produit final, un test en laboratoire a été réalisé. Résultats : les saumons bio peuvent contenir jusqu’à six fois plus de métaux lourds que les saumons conventionnels. Cette forte concentration est due par la part de farines animales dans l’alimentation du saumon bio. La proportion importante de ces farines est donnée pour se rapprocher au plus près de l’alimentation naturelle du poisson. Ces farines cependant sont fabriquées à partir de poissons sauvages riches en métaux lourds. Ces substances se retrouvent ainsi dans le poisson bio.
La moindre quantité de métaux lourds observée en Norvège s’explique par une plus faible proportion de farines animales. Toutefois, d’autres substances ont été retrouvées comme l’éthoxyquine – un pesticide produit par Monsanto – dont les effets sur la santé sont encore méconnus.
Saumon bio ou conventionnel difficile d’éviter toutes les substances. Le mieux est encore de suivre les recommandations des autorités françaises qui conseillent de ne consommer du poisson gras qu’une fois par semaine.
