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Nazila Senehipour. D’après un article paru dans AJCN, janvier 2011.
Les effets bénéfiques de la consommation de poisson sur le risque d’infarctus du myocarde ont été reportés dans des études ciblant principalement les acides gras oméga 3. Pourtant les poissons contiennent aussi du methylmercure, qui peut augmenter ce risque.
L’objectif de cette étude était de déterminer comment la consommation de poissons et la concentration des érythrocytes en mercure et en sélénium sont reliées au risque d’infarctus du myocarde. Est-ce que les acides gras oméga 3, notamment l’EPA et le DHA dans les phospholipides plasmatiques, ont bien un effet protecteur ?
Cette étude cas-témoin s’est déroulée avec une cohorte suédoise, avec leurs données de consommation.
431 cas d’infarctus du myocarde ont eu lieu après collecte des échantillons sanguins, dont 81 décès. 499 cas témoins ont été recensés.
Les analyses ont mis en évidence un effet protecteur de la consommation de poisson, sans effet néfaste du mercure, dans cette population peu exposée au mercure.
Référence : Maria Wennberg, Ingvar A Bergdahl, Göran Hallmans,Margareta Norberg, Thomas Lundh, Staffan Skerfving, Ulf Strömberg, Bengt Vessby, and Jan-Håkan Jansson. Fish consumption and myocardial infarction: a second prospective biomarker study from northern Sweden. Am J Clin Nutr January 2011 vol. 93 no. 1 27-36.