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Depuis quelques années maintenant de nombreuses innovations ont vu le jour concernant les protéines alternatives. Les sources se multiplient : le végétal, les insectes, les protéines de culture cellulaire, les champignons et levures… tout est bon pour trouver des alternatives aux produits animaux. Les alternatives au boeuf et au poulet sont les plus répandues mais de nombreux industriels se sont attaqués aux alternatives aux produits de la mer dernièrement.
Le Good Food Institute (GFI) a pour but de réinventer les sources de protéines pour l’avenir. Un bilan du sujet a été fait sur la période de Janvier 2020 à Juin 2021.
En 2017, 29 compagnies étaient répertoriées pour les activités liées aux produits de la mer à base de végétaux, fermentation microbienne et culture cellulaire. En Juin 2021 ce ne sont pas moins de 87 entreprises dans le monde qui se sont spécialisées sur ces sujets. Ces entreprises innovantes sont soutenues par de nombreux investisseurs et géants de l’agroalimentaire avec un total de $271 millions investis depuis 2013 dont $116 millions sur les deux premiers trimestres 2021.
Côté consommateurs, GFI a identifié que les personnes fortement intéressés par ce type de produits sont les flexitariens et pesco-végétariens. Tandis que ceux qui rejettent le concept sont à 78% des omnivores. Le goût et la texture sont leurs principales attentes et critères de consommation. Les produits du futur qui semblent les plus acceptés par les potentiels clients sont donc ceux qui se rapprocheront le plus des produits de la mer traditionnels en goût et en texture.
Les opportunités mises en avant sont :
- La création de textures similaires aux produits de la mer traditionnels, non mixés ou émincés.
- La variété des espèces : au vu du grand nombre d’espèces de poissons, coquillages, crustacés et plus largement produits de la mer, les possibilités d’innovation sont infinies.
- Les produits réfrigérés, en opposition avec les produits surgelés ou vendus au rayon épicerie (simili de thon, plats préparés etc..) qui sont peu visibles dans les rayons et participent peu à la visibilité de la catégorie et donc à son développement.
Source : Good Food Institute