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Céline Petit. D’après un communiqué de presse du GNI, le 30 avril 2015.

Le Groupement National des Indépendants (GNI), qui représente les hôteliers et restaurateurs indépendants, a qualifié l’obligation d’indiquer la présence d’allergènes dans chaque plat de « nouvelle entrave à l’exercice du métier de restaurateur. » Le décret imposant aux professionnels de signaler par écrit la présence de substances provoquant des allergies a en effet été publié le 19 avril au Journal Officiel (RDP LRBEVA du 28 avril), et entrera en vigueur le 1er juillet. 

Dans un communiqué, le GNI estime que le décret « est une entrave supplémentaire et extravagante à l’exercice du métier de restaurateur » et ajoute qu’il favorise la restauration de chaîne. En effet, toujours d’après les restaurateurs, seuls ceux qui établissent la même carte pour 500 restaurants vont avoir les moyens de recourir à des experts (ingénieur chimiste, allergologue…). Claude Daumas, président délégué de GNI, ajoute : « Alors que le gouvernement fait l’apologie du fait maison, il ouvre avec ce texte un véritable boulevard à l’industrie agroalimentaire seule en mesure de fournir en détail les informations sur les allergènes. » 

Communiqué de presse ICI.