Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Céline Le Stunff. D’après Consilium, site du Conseil de l’UE
En prévision de la réunion du Conseil de l’Union européenne demain le 7 décembre, les 27 ministres se sont mis d’accord sur un certain nombre de points concernant le projet de règlement sur l’information des consommateurs.
A propos de l’information nutritionnelle, le Conseil souhaite tout comme la CE qu’il devienne obligatoire. Néanmoins, il aimerait que les protéines fassent également partie des nutriments à étiqueter, au même titre que l’énergie, des lipides, acides gras saturés, glucides, sucres et sel. Les quantités indiquées devraient correspondre à 100g ou 100ml, elles pourraient être exprimées en % des apports journaliers de référence.
Les boissons alcoolisées seraient exemptées d’un tel étiquetage, mais la CE devrait, selon le Conseil, se repencher sur la justification de cette exemption 5 ans après l’entrée en vigueur du règlement. Les aliments non-préemballés resteraient non soumis à l’étiquetage nutritionnel, mais l’information sur les allergènes qu’ils peuvent contenir devrait être disponible pour les consommateurs.
Concernant l’étiquetage du pays d’origine (COOL : Country Of Origin Labelling), le Conseil préfèrerait que cette indication reste volontaire, sauf lorsque son absence est susceptible d’induire le consommateur en erreur. Il propose de faire un bilan après 3 ans de mise en place d’une telle mesure, pour éventuellement l’étendre à d’autres produits que la viande.
Une fois la position du Conseil de l’UE adoptée en 1ère lecture, il restera le passage au Parlement européen en 2nde lecture.
Source : Proposition de Règlement du Parlement européen et du Conseil concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires – Accord politique doc. 16555/10 DENLEG 139 AGRI 485 CODEC 1306 + COR 1