Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 2 min
Céline Le Stunff. D’après Process Alimentaire n°1255, jan. 2009
Un groupe d’étudiantes de l’Institut Lassalle-Beauvais s’est penché sur les ressources du Burkina Faso pour répondre aux besoins nutritionnels (protéines et vitamines en particulier) de la population locale.
Elles ont eu l’idée de faire une confiture (50% mangue, 48% sucre, 2% spiruline) en y ajoutant de la spiruline, très présente dans les lacs burkinabès et désormais cultivée dans plusieurs fermes dans le pays. « Comme la spiruline a un goût particulier d’algue qui se masque bien par le sucre, l’idée de la préparation en confiture s’est imposée », commente l’une des étudiantes.
Aidées par une bourse d’OSEO Picardie, le groupe a pu aller travailler dans la ferme de production Nayalgué de Koudougou qui a mis son outil industriel à disposition. La société burkinabè Noomdé, productrice de confitures à Ouagadougou, s’est portée partenaire du projet pour pouvoir commercialiser le produit.
Baptisé « Vitaspir », ce projet a permis aux étudiantes de décrocher le trophée Agrocréativ qui récompense les travaux des élèves de l’Institut.
[img]http://www.nutrinov.net/upload/rdp/Fichiers joints 2009/Vitaspir.jpg[/img]