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Anne-Sophie Malhère. D’après Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme, le 18 novembre 2016.
Cette étude menée chez l’animal révèle un mécanisme possible qui pourrait expliquer pourquoi l’aspartame ne favorise pas la perte de poids, bien au contraire… ! La phénylalanine, l’un des métabolites de l’aspartame, bloquerait l’action d’une enzyme, la phosphatase alcaline intestinale (IAP) qui contribue à prévenir le syndrome métabolique.
4 groupes de souris ont été suivis pendant 18 semaines : 2 recevant une alimentation normale, l’un avec de l’eau potable additionné d’aspartame et l’autre de l’eau ordinaire, 2 nourris avec un régime riche en matières grasses, l’un avec aspartame et l’autre avec de l’eau. Les résultats sont les suivants :
♦ Les souris avec régime riche + aspartame ont pris plus de poids que les souris avec riche + eau ;
♦ Les 2 groupes de souris ayant reçu de l’aspartame présentaient des taux de sucre dans le sang plus élevés, une intolérance au glucose et des niveaux plus élevés de protéine inflammatoire TNF-alpha dans le sang.
L’auteur principal de l’étude, le Dr Richard Hodin déplore ainsi que « les édulcorants comme l’aspartame soient présentés comme favorables à la perte de poids puisque ce n’est pas la première étude clinique et épidémiologique à suggérer que ces composés ne sont pas conformes à leurs allégations et peuvent même avoir un effet aggravant ».
Référence : Sarah Shireen Gul, A. Rebecca L. Hamilton, Alexander R Munoz, Tanit Phupitakphol, Liu Wei, Sanjiv K Hyoju, Konstantinos P Economopoulos, Sara Morrison, Dong Hu, Weifeng Zhang, Mohammad Hadi Gharedaghi, Haizhong Huo, Sulaiman R Hamarneh, Richard A. Hodin ; Inhibition of the gut enzyme intestinal alkaline phosphatase may explain how aspartame promotes glucose intolerance and obesity in mice ; Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme ; Publié sur le Web 18 November 2016 ; DOI : 10.1139/apnm-2016-0346