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Céline Petit. D’après Terraeco, janvier 2015.

De nombreuses études scientifiques publiées entre 1997 et aujourd’hui font état d’une concentration de nutriments considérablement en baisse dans les fruits et légumes. La richesse nutritionnelle est moindre pour une nourriture toujours plus riche en sucres et graisses ajoutés, c’est l’essor de la « calorie vide ». 

Certains fruits et légumes sont jusqu’à 100 fois moins riches en vitamines et minéraux qu’il y a un demi-siècle : une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamine C, une orange contient 20 fois moins de vitamine A, un brocoli contient 4 fois moins de calcium, … 

Les facteurs de ce déclin sont multiples : des sols appauvris par les monocultures, des produits cueillis la plupart du temps avant maturité, des croissances rapides dopées par des composés chimiques comme les engrais et les pesticides… Les chercheurs font également état d’une réduction du nombre de variétés, les fruits et légumes étant généralement sélectionnés pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance. 

L’agriculture biologique pourrait contribuer à inverser la tendance, à condition de cueillir les fruits à maturité. La solution serait aussi de découvrir de nouvelles variétés et de produire des légumes « oubliés » comme le rutabaga, le panais ou le topinambour.

 

Pour aller plus loin :
♦ Halweil Brian.Still No Free Lunch: Nutrient levels in U.S. food supply eroded by pursuit of high yields. The Organic Center, 2007. http://organic-center.org/reportfiles/YieldsReport.pdf
♦ David Thomas. A Study of the Mineral Depletion of the Foods available to us as a nation over the period 1940 to 1991. Nutrition Health. 2003;17(2): 85-115.