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Marine Ducreux. D’après le site de la DGCCRF, 28 oct. 2013
La DGCCRF a renforcé la surveillance des miels en menant une enquête parmi 280 établissements de la filière : producteurs, importateurs, grossistes, centrales d’achat, grandes et moyennes surfaces et commerces de détail.
Une équipe a réalisé des prélèvements qui ont porté prioritairement sur les miels polyfloraux et monofloraux importés de pays tiers et en provenance d’autres États membres de l’Union européenne, ainsi que sur les miels polyfloraux « 1er prix » français et importés.
L’objectif était de contrôler la qualité des produits, la non-adultération par des sucres exogènes ainsi que les mentions d’étiquetage telles que les dénominations de vente, l’indication du pays d’origine, les allégations valorisantes ou de santé.
Les analyses des prélèvements ont révélé un certain nombre d’infractions :
– 19 échantillons ont été déclarés « à surveiller » pour anomalies d’étiquetage, teneur faible en turanose laissant supposer une adultération, taux d’humidité supérieur à la limite réglementaire, notamment ;
– 69 échantillons « non conformes » pour anomalies d’étiquetage et/ou de composition et pour adultération par des sucres exogènes ;
– 1 échantillon « non satisfaisant » pour anomalie d’étiquetage.
Pour en savoir plus sur la réglementation concernant le miel : Décret n° 2003-587 du 30 juin 2003 pris pour l’application de l’article L. 214-1 du Code de la consommation en ce qui concerne le miel.
