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Clarisse Lemaitre. D’après L’Usine nouvelle, le 15 mars 2016.

La Commission européenne a donné le 14 mars un accord de principe à la France pour expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés. Le projet de décret a été notifié à Bruxelles le 14 février, ce qui laisse jusqu’au 14 mai à la Commission pour envoyer une confirmation écrite. Le projet de décret devra ensuite passer par l’étape du Conseil d’Etat, qui devra vérifier la conformité du décret avec le droit français. Si tout se passe bien, le décret pourrait donc être publié avant la fin de l’année.

Le ministre a rappelé que ce dispositif serait bien obligatoire pour les industriels et non volontaire. Le gouvernement devra passer outre l’opposition de certains industriels. La Fédération des industriels charcutiers traiteurs (Fict), en particulier, reste fortement opposée à toute obligation, invoquant le surcoût que cela pourrait représenter pour eux.

Des entreprises comme Fleury Michon et Marie n’ont pas attendu la mesure pour inscrire l’origine des viandes utilisées sur leurs produits. De son côté, l’Association nationale des industriels de l’agroalimentaire (Ania) se veut  prudente : « Nous sommes favorables à  plus de transparence pour le consommateur, mais attention aux conséquences que cela pourrait représenter derrière. »