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Doriane LANGLAIS. D'après Sciences et Avenir, le 19 octobre 2017.
Au Brésil, la ville de Sao Paulo compte de grandes disparités au sein de sa population. Dans les quartiers les plus pauvres, la faim est présente ; ce sont environ 1,5 millions de personnes qui sont en situation d’insécurité alimentaire. Afin de lutter contre ce fléau, le maire de la ville a présenté un complément alimentaire destiné aux enfants des écoles : la “farinata”. Le complément est présenté comme un aliment complet.
La polémique se déploie autour de la forme et de la composition de la farinata. Dans un premier temps, le complément a été critiqué pour sa forme rappellant des croquettes pour animaux de compagnie. De plus, la composition exacte du produit n’a pas été dévoilée laissant le doute sur son contenu et sa fabrication. Le Conseil régional de la nutrition a vu dans cette initative “un recul par rapport aux progrès obtenus ces dernières décennies dans le domaine de la sécurité alimentaire”.
De son côté, la mairie se défend en déclarant n’avoir jamais souhaité que la farine remplace les aliments, mais qu’elle joue un rôle de complément. Afin de remédier au débat autour de la forme de la farinata, celle-ci a été déclinée en pâtes, en pain ou encore en biscuits. Les soutiens au projet ont démontré que leur produit répondait à la réglementation brésilienne en termes d’alimentation. De plus, le procédé utilisé est novateur puisqu’il permet de prolongé la durée de conservation des aliments. La technologie utilisée est encore tenue secrète.
