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Céline Le Stunff. D’après le site de la DGCCRF

Ces lignes directrices servent de référence lorsqu’un ou plusieurs repère(s) de consommation alimentaire et d’activité physique du PNNS sont cités, ou évoqués, dans les communications dans le but de promouvoir un produit. Elles précisent les principes sur lesquels les professionnels peuvent s’appuyer pour assurer la cohérence de leur communication avec les objectifs du PNNS. Le comité de pilotage du PNNS a confié cette réflexion à un groupe de travail présidé par la DGCCRF et regroupant différents acteurs (ADLF, INPES, syndicats, associations de consommateurs…). Le document rappelle tout d’abord les grands principes des messages du PNNS (importance du plaisir de manger, pas de stigmatisation, mise en avant des aliments et non des nutriments, …).

Recommandations générales
– les repères doivent être présentés de façon positive et dans l’esprit de valoriser la capacité de chacun à les atteindre en fonction de son contexte de vie.
– la communication ne doit pas induire une interprétation différente de la recommandation
– Lorsque la communication fait référence à un repère, la composition du produit et sa communication ne doivent pas aller manifestement à l’encontre des autres repères.
– La communication ne doit pas encourager la consommation excessive ou impulsive d’un aliment.
– Une communication qui évoque les bienfaits nutritionnels d’un ingrédient doit être liée à une quantité significative de l’ingrédient dans la denrée. La représentation graphique de l’ingrédient ne doit pas être disproportionnée.
– Lorsqu’un repère du PNNS est mis en avant, le consommateur doit être informé de manière loyale sur la, ou les catégories d’aliments, à laquelle appartient la denrée dans laquelle est introduit cet ingrédient.
– Le repère relatif à l’activité physique peut être utilisé pour représenter des personnes actives mais ne doit pas être utilisé en vue d’inciter à sa consommation excessive. L’augmentation des dépenses énergétiques liées à l’exercice physique présenté dans la communication ne doit pas être présentée de façon ambiguë ou disproportionnée par rapport à l’intensité de l’exercice.

Recommandations spécifiques au repère fruits et légumes
Compte tenu du développement des communications sur le repère « fruits et légumes », des recommandations spécifiques ont été établies. Les fruits et légumes sous toutes leurs formes mais ne sont pas considérés dans l’atteinte de ce repère les fruits secs, séchés et oléagineux, ni les aliments céréaliers, les pommes de terre, les légumes secs et les légumineuses qui sont des féculents.

– Lorsqu’une unité de consommation ou la portion d’un produit est présentée comme de nature à contribuer à l’atteinte du repère, l’opérateur doit être en mesure de le justifier du point de vue quantitatif et qualitatif.
– Lorsqu’elle est utilisée, la notion d’équivalence nutritionnelle doit reposer sur des justifications scientifiques pertinentes et validées.
– Pour communiquer sur ce repère, une portion et/ou une unité de consommation de produit prêt à être consommé doit, a minima, apporter une quantité significative de légumes et/ou de fruits (au moins 80g dans la portion ou l’unité de consommation).
– Pour les jus de fruits, ainsi que les boissons dont chaque portion est préparée avec au moins 80g de fruits et/ou de légumes, il est recommandé de présenter la communication sur une portion du produit comme de nature à atteindre un seul des « 5 fruits et légumes » par jour. La communication ne doit pas suggérer que les jus de fruits et/ou de légumes peuvent contribuer à plus d’un des « 5 fruits et/ou légumes » au total.
– Afin d’encourager la consommation de fruits et de légumes variés : la communication faite sur un produit ne devra, en aucun cas, laisser penser que la consommation de ce seul produit permet d’atteindre l’ensemble du repère sur les fruits et légumes. Par exemple, ne pas indiquer que la consommation de 5 portions de produit permet d’atteindre le repère.
– La communication doit veiller à ne pas induire de confusion entre le nombre de fruits et de légumes mis en œuvre dans une recette et la contribution de cette dernière au repère.

Le document récapitule enfin les dispositions générales applicables au niveau réglementaire (code de la consommation, règlement allégation, règles d’étiquetage des ingrédients, etc.).

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