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Clarisse Lemaitre. D’après la DGCCRF, le 26 avril 2016.
Les alcaloïdes pyrrolizidiniques (AP) sont des substances naturellement produites par plusieurs espèces de plantes, pour la plupart des mauvaises herbes, qui peuvent contaminer les récoltes et se retrouver dans les denrées alimentaires. Certaines molécules ont des propriétés cancérogènes et génotoxiques. Récemment, en juin 2015, le JECFA (comité d’experts mixte FAO et OMS) a indiqué une préoccupation sanitaire pour les forts consommateurs de miels et de thés.
En 2015, la DGCCRF a donc diligenté une enquête visant à rechercher 26 molécules d’AP dans 38 échantillons de thés et de tisanes, après avoir étudié les produits de la ruche en 2014. Ces substances ont été mises en évidence dans 6 échantillons de produits tels que vendus (soit 16 % des prélèvements analysés).
Les données recueillies ont été transmises à l’EFSA, via l’ANSES. Un avis de l’EFSA permettant d’actualiser l’exposition des consommateurs aux AP est attendu prochainement.