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Clarisse Lemaitre. D’après le site de l’Institut Fromages & Santé
Le 27 mars, c’est la journée nationale du fromage. A cette occasion et au vu de la mauvaise presse du sel et des acides gras saturés, on peut se pencher sur la place du fromage dans une alimentation équilibrée.
Les fromages, comme tous les produits laitiers (lait, yaourts…) sont une excellente source de calcium et sont d’ailleurs les premiers vecteurs de calcium dans l’alimentation des adultes français (20 %). De par son environnement spécifique (protéines, lactose, phosphore, vitamine D…) le calcium des produits laitiers est particulièrement biodisponible. Pour rappel, une portion d’emmental (30 g) apporte autant de calcium (355 mg) que 2 yaourts, 4 kg de viande de bœuf ou 3,5 L de jus d’orange… Les fromages sont également de bonnes sources de minéraux (phosphore, zinc, iode, sodium) et de vitamines (vitamines A, B2, D, B12…). Les protéines contenues dans les fromages (les caséines) ont une haute valeur nutritionnelle car elles sont composées de l’ensemble des acides aminés essentiels et sont facilement digestibles.
Pour ce qui est des acides gras, l’Institut rappelle que les lipides contenus dans les fromages sont composés à 65 % d’acides gras saturés en moyenne, les fromages étant la 2ème source d’AGS des Français après le beurre. Il faudra donc veiller à être raisonnable sur la quantité de fromage ingérée, puisque par exemple une portion de camembert (30 g) couvre près de 20 % des apports de référence en AGS pour un adulte. D’autre part, il faut prendre en compte la teneur parfois élevée de certains fromages en sodium. Il existe d’ailleurs des fromages « sans sel » ou hyposodés pour les personnes suivant un régime sans sel. Les fromages sont certes des aliments caloriques, mais comme leur densité nutritionnelle est élevée (protéines, vitamines, minéraux, oligo-éléments) on parle plus facilement de « calories pleines ».
Enfin, pour ce qui est des personnes souffrant d’intolérances, on rappelle que certains fromages affinés, du fait du procédé mis en œuvre pour leur fabrication, ne contiennent presque pas de lactose : c’est le cas du brie, de l’emmental, du gouda, du camembert…