Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Je m’identifie
Créer mon compte
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Sylvanie Séret. D’après European Journal of Clinical Nutrition, janvier 2010
Il a récemment été démontré que la consommation d’une quantité modérée d’avoine améliorait l’apport en vitamine B1, fibres, magnésium et fer chez des patients souffrant de maladie cœliaque se soumettant à un régime sans gluten.
L’objectif de la présente étude est donc de clarifier l’effet d’une grande quantité, à la fois d’avoine traité thermiquement (kilning) et d’avoine non traité sur les apports nutritionnels de personne intolérantes au gluten en rémission. Le traitement thermique consiste en une étape de chauffage industriel réalisée dans le but de préserver les principales propriétés de l’avoine et de prolonger son utilisation. Cet étuvage peut, cependant, changer la structure protéique de l’avoine et par conséquent influencer l’apport de nutriments.
L’étude implique 13 hommes et 18 femmes atteints de la maladie cœliaque et en rémission. Les sujets ont été répartis de façon aléatoire concernant la consommation d’avoine traité ou non qui a duré 6 mois. Le but était de consommer 100g d’avoine par jour et des questionnaires alimentaires ont été utilisés pour suivre les apports nutritionnels.
Ainsi, les résultats montrent que les types d’avoine utilisés dans le régime n’influent pas la quantité ingérée. On n’observe également pas de différence dans les apports nutritionnels mais une conclusion peut être faite : la consommation d’une grande quantité d’avoine chez des patients intolérant au gluten en rémission augmente l’apport en vitamine B1, magnésium et zinc et probablement celui en vitamine B6 (P≤0.05).
Référence : TA Kemppainen, MT Heikkinen, MK Ristikankare, V-M Kosma and RJ Julkunen, Nutrient intakes during diets including unkilned and large amounts of oats in celiac disease, European Journal of Clinical Nutrition (2010) 64, 62–67.