Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 4 min

Les associations de consommateurs réclament depuis de nombreuses années plus de transparence, plus de clarté sur les emballages et une simplification des listes d’ingrédients des produits alimentaires. 

 

L’association nationale CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a réalisé une enquête sur 5 ans (2017-2021) sur l’information du consommateur à travers les étiquetages. Ils constatent plusieurs grands axes d’amélioration : 

  • Les produits pour enfants sont plus sucrés et comportent plus d’additifs que les produits pour adultes. Ils ont en général une qualité nutritionnelle inférieure qu’aux versions classiques : 
    • “17% des poissons panés ciblés enfants sont notés A [au NutriScore]”
    • “53% des poissons classiques sont notés A”
  • Le marketing excessif avec la mise en avant d’ingrédients qui ne sont que peu présents dans le produit et à l’inverse la présence excessive d’ingrédients qui ne sont pas en face avant du produit. Par exemple les jus ou smoothies qui contiennent beaucoup de pommes avec un peu de fruits rouges et seulement les fruits rouges sont en image. 
  • L’usage abusif des allégations avec la mise en avant de nutriments intéressants mais dans un produit très sucré ou très gras par exemple. L’association estime que cela suggère au consommateur que c’est un aliment bon pour la santé alors que ça ne l’est pas forcément. 
  • L’usage excessif des additifs et l’association demande à l’Anses une réévaluation de leurs effets sur la santé. Ils s’appuient notamment sur une étude qui montre que nous ingérons en moyenne 150mg d’additifs par jour d’où la nécessité de s’assurer de leur innocuité à long terme.
  • La quantité insuffisante de l’ingrédient considéré comme principal. Par exemple le boeuf dans les lasagnes, le poisson dans les panés de poisson etc. Ils demandent des seuils minimaux pour certains ingrédients en lien avec la dénomination du produit : ” au moins 60% de poisson dans un produits nommé poisson pané” par exemple. 
  • Le manque de transparence quant à l’origine des ingrédients, notamment avec les mentions floues “UE / hors UE”. 

 

Pour plus de détails sur les constats et les demandes faites par l’association, leur dossier de presse est disponible sur le site Bilan des enquêtes alimentation CLCV. 

Sources