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L’étude intitulée “My feed is what I eat? A qualitative study on adolescents’ awareness and appreciation of food marketing on social media” explore la perception et la prise de conscience des adolescents face au marketing alimentaire sur les réseaux sociaux.
L’objectif de l’étude est de comprendre comment les adolescents perçoivent et réagissent aux promotions alimentaires qu’ils voient sur les réseaux sociaux, et dans quelle mesure ils sont conscients des stratégies de marketing utilisées.
L’étude utilise une approche qualitative, combinant des journaux de bord où les adolescents enregistrent des captures d’écran des images alimentaires qu’ils rencontrent sur les réseaux sociaux (Instagram, Snapchat, TikTok et YouTube), et des entretiens approfondis pour explorer leurs perceptions. Elle a été menée sur 16 adolescents néerlandais âgés de 13 à 16 ans.
Les principaux résultats :
- Exposition aux aliments : Les adolescents sont largement exposés à des images de produits alimentaires non essentiels (comme des sucreries et des fast-foods) et de marques. Ces images sont souvent associées à des contextes sociaux positifs, comme des sorties entre amis.
- Sources des messages alimentaires : La majorité des images proviennent de pairs ou d’influenceurs, souvent à travers des stratégies de marketing gagnées (par bouche à oreille) ou payées.
- Appréciation des promotions : Beaucoup d’adolescents apprécient les promotions alimentaires sur les réseaux sociaux, surtout celles qui sont visuellement attrayantes et divertissantes. Les vidéos sont préférées aux images fixes, mais les publicités longues et les pop-ups non contournables sont mal vues.
- Conscience des stratégies de marketing : Bien que les adolescents apprécient souvent les promotions, leur compréhension des techniques de marketing reste limitée. Ils sont influencés par l’authenticité et la crédibilité perçues des influenceurs qu’ils suivent.
Implications pour la santé publique : L’exposition fréquente à des aliments non essentiels sur les réseaux sociaux pourrait contribuer à de mauvaises habitudes alimentaires chez les adolescents, augmentant les risques d’obésité et d’autres problèmes de santé chroniques. L’étude suggère que des mesures politiques devraient être prises pour réguler ce type de marketing et protéger les jeunes consommateurs.
Cette étude met en lumière l’importance de comprendre l’impact des réseaux sociaux sur les choix alimentaires des adolescents et appelle à une attention accrue des régulateurs pour limiter les influences négatives sur la santé publique.
Source: My feed is what I eat? A qualitative study on adolescents’ awareness and appreciation of food marketing on social media – Daphne L.M. van der Bend et al. – Journal of Human Nutrition and Dietetics – 10 juin 2024