Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Nazila Senehipour. D’après la conférence et l’expo Food & Beauty au SIAL, le 20 octobre 2008.
Avec l’allongement de la durée de la vie et le progrès des technologies, l’alimentation et la cosmétique convergent, parallèlement à la place centrale que prennent la santé et le bien-être dans la consommation moderne.
Une nouvelle norme sociale de maîtrise de soi et de son corps est en train de se mettre en place : le marketing du soi. Peut-être est-ce dommage, mais il faut admettre que dans nos sociétés modernes, une belle image dans tous les sens du terme présage d’une belle réussite sociale. Le but, la conserver le plus longtemps possible.
Aujourd’hui, la longévité est acquise au consommateur. Ce qui l’inquiète, c’est son espérance de vie en beauté et en bonne santé après 65 ans. Le corps est donc géré comme un capital, un patrimoine à entretenir.
L’alimentation est le premier geste beauté, et le consommateur le sait. En réponse à cette demande, les fonctions de l’aliment s’approchent du cosmétique et inversement. On observe actuellement une réelle porosité des codes. Les cosmétiques comme la gamme « poudre bronzante chocolat » de Bourgeois ou reprennent les codes alimentaires tandis que les boissons du Japonais Yakult s’enrichissent au collagène. Le sel de bain parfum gâteau au chocolat se présente en tetrapack. Barilla Italie propose une barre de céréales aux capacités anti-oxydantes. La marque Dove de Mars propose un chocolat noir enrichi en vitamines C et E et en flavonols de Cacao pour une peau éclatante.
L’offre internationale ne manque pas d’audace. Les promesses anti-âge, teint et éclat, hydratation, détox, bien-être et naturalité, gourmandise et glamour ont encore de beaux jours devant eux…