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Les galacto-oligosaccharides (GOS) sont des glucides non digestibles qui sont de plus en plus utilisés en temps que prébiotiques. Dans un contexte où les probiotiques sont sur le devant de la scène et rentrent dans la compositions de plus en plus de produits, la question des pré- et post-biotiques suscite aussi un grand intérêt de la part des consommateurs. Le lien entre santé et microbiote digestif se précise au fil des années et d’autant plus dans un contexte de crise sanitaire dans lequel les consommateurs se sont fortement attachés à leurs défenses immunitaires.
Les prébiotiques sont les molécules qui permettent aux probiotiques de se développer correctement. Ils sont donc complémentaires. C’est pourquoi on retrouve de plus en plus de GOS en tant qu’ingrédient dans les produits alimentaires, associés ou non à des probiotiques.
En Corée du Sud on voit l’exemple de Pulmuone (équivalent de l’Activia de Danone), un yaourt qui contient à la fois des probiotiques (Bifidus actiregularis) et des prébiotiques (fructo-oligosaccharides, GOS et fibres de chicorée).
En Europe, la communication limitée sur les pré- et probiotiques freine les innovation. Les consommateurs y sont moins sensibilisés. Par exemple, seulement 8% des Allemands qui ont consommé des compléments alimentaires dans l’année ont pris des pré/probiotiques alors que 36% des Chinois ont essayés et vont continuer d’en consommer.
Mais on retrouve tout de même des produits tels que le B Active de Nestlé en Espagne. Cette boisson lactée met en avant la santé intestinale grâce aux GOS qu’elle contient et donc sa teneur en fibres.
Les produits laitiers sont le plus souvent support de ce type d’ingrédients actuellement et on le voit encore avec le fromage enrichi en pro- et prébiotiques en Chine : Moustar adopt a cow. Ce fromage contient à la fois des fibres prébiotiques (dont des GOS) mais aussi plusieurs souches probiotiques.
Source :
- Nutrition Watch Mintel – GOS
- Pixabay
