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L’adoption d’une alimentation flexitarienne voire végétarienne est
générationnelle. C’est en effet chez les jeunes que ces modes de consommation sont les plus répandus. Il est considéré comme un moyen d’action pour protéger l’environnement. Selon une enquête réalisée par FranceAgriMer en 2018, reposant sur des échantillons représentatifs de quatre pays européens, 12 % des 18-23 ans se disent végétariens, contre 2 % des plus de 55 ans (pour 5,2 % des français au total, ils étaient 0,7 % en 1998 selon une étude du Crédoc).
En plus d’être générationnel, ce phénomène est également d’ordre social. Selon FranceAgriMer « Le végétarien ou végan autodéclaré est jeune, cadre et urbain ».
Selon une étude menée par le Réseau français étudiant pour le développement durable auprès de 50 000 jeunes :
- 73 % ont diminué leur consommation de viande ou de poisson ou souhaitent le faire ;
- 11 % sont végétariens ;
- Les plus aisés seraient davantage prêts à revoir leur mode de consommation pour des raisons environnementales ;
- Les étudiants dont les parents sont cadres ou exercent une profession libérale ont plus diminué leur consommation de viande.
Réduire sa consommation de viande et poisson, devenir végétarien, végan… est une chose, convaincre son entourage et ses aînés est bien plus. Pour cette génération, il est de leur ressort de porter le message aux générations d’avant et d’après.
Ce végétarisme n’est qu’une facette d’un engagement plus large au quotidien, par le biais de multiples gestes écologiques.
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