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Céline Le Stunff. D’après l’avis du 14 déc. 2012
L’Anses a été saisie en mai 2012 par la DGCCRF pour évaluer la demande d’autorisation de mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire, le chlorhydrate de glucosamine, par la procédure d’équivalence substantielle.
L’équivalence substantielle est demandée avec le chlorhydrate de glucosamine issu d’Aspergillus niger. Ce dernier, aussi dénommé chlorhydrate de glucosamine non issu de crustacés, a été lui-même autorisé dans le cadre d’une procédure d’équivalence substantielle avec la glucosamine issue de crustacés.
Les experts de l’Anses considèrent que la valorisation du NI en qualité de glucosamine « végétale » n’est pas recevable puisqu’il est issu de champignons, considérés comme un règne à part, distinct du végétal et de l’animal. Compte tenu de l’absence de description précise du procédé et de résultats d’analyse de pureté non conformes aux normes retenues, ils estiment qu’il n’est pas possible de garantir un niveau suffisant de qualité et de sécurité des lots. Des analyses complémentaires, par exemple celles décrites dans la Pharmacopée européenne, permettraient de lever ces incertitudes. En conséquence, le dossier n’est pas suffisamment précis pour juger de l’équivalence en substance.
Source : Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail du 14 décembre 2012 relatif à une demande d’autorisation de mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire par la procédure d’équivalence substantielle : chlorhydrate de glucosamine.
http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/NUT2012sa0134.pdf