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Anne-Sophie Malhère. D’après www.syndifrais.org, le 4 octobre 2012.
L’Ifop a réalisé une enquête pour le Syndifrais (Syndicat national des fabricants de produits laitiers frais) auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français. Celle-ci a mis en évidence l’attachement de la population aux produits laitiers, qui néanmoins les apprécie sans trop savoir pourquoi !
Ainsi 3 Français sur 4 consomment des produits laitiers frais (yaourts, fromages frais et desserts lactés) une ou plusieurs fois par jour. La majorité des consommateurs leur attribue des qualités de fraîcheur, de plaisir et de santé pour respectivement 90, 80 et 78% des répondants. Si le yaourt véhicule une image d’équilibre alimentaire pour 95% des Français, principalement grâce aux ferments lactiques perçus comme « bons pour la santé », les autres catégories de produits laitiers frais souffrent, parfois à tort, d’une image nutritionnelle négative. En premier lieu les crèmes desserts, synonymes de gourmandise, sont perçues comme riches en matières grasses, en sucres et présentant une faible teneur en lait (inférieure à 50%). En réalité, elles ne contiennent en moyenne que 3% de matières grasses, entre 60 à 75% de lait et leur teneur en glucides équivaut à celle d’une compote de pommes. Du côté du fromage blanc, produit laitier le plus riche en protéines (7 à 10%), l’étiquetage de la teneur en matières grasses, exprimée en % de l’extrait sec, joue en sa défaveur. En effet, 20% de matières grasses ne correspond en réalité qu’à 3%, le consommateur n’est pas conscient de sa richesse en eau !
En dehors de ces considérations d’ordre nutritionnel, le goût reste le premier critère de choix pour les consommateurs, en particulier les hommes. Les Français jugent également l’offre de produits laitiers frais dans l’air du temps et adaptée au mode de vie actuel.
En conclusion, les Français ont une image globalement positive des produits laitiers frais et les identifient comme bons pour la santé. Ils les intègrent d’ailleurs parmi leurs achats réguliers. La communication autour des aspects nutritionnels de ces produits devrait néanmoins être revue pour chasser quelques idées reçues pouvant nuire à l’image de certaines catégories.
